Poèmes

Cynisme Et Ultra-Religieux Face A La Science Et Appuis Aux Princes

par Alain Minod

Qui nie que le soleil projette ombres sur murs
Non n'est pas en veille et casse bien tout l'éveil :
Cynique théâtral avocat d'un sommeil
En machine banale au pouvoir dans le dur

Qu'attraction de terre rompe avec religion
Et soit pour elle enfer - cyniques ne voient question
Or c'est corps de soleil qui en est l'origine
Mais qui encore veille sur les sources divines ?

Que la lumière soit source en métamorphoses
Et qu'il y ait une course du temps dans les choses
Religieux voit ragots - cynique y voit chaos
D'univers niant l'écho ils parlent de vains « mots »

La cellule et l'atome : tout dans la musique
Jusqu'au petit Homme : Déribonucléïque !
Doute sur l'origine ? Il fait bien les choux gras
De croyance intestine où cynique a bout de gras

Du génie génétique : sélection naturelle
Ce n'est même musique avec Homme réel
Car qui voit génies donnés dans de rares gènes
Confond avec manie Homme animal sur scène

Religieux crie aux dons cynique y voit la force
Pour tous deux : l'étalon... Mais quand cela se corse ?
Ils ne doutent de rien – cynique est dans ce Rien
L'eugénisme est le bien : le pouvoir et ses liens

Plus aucun doute alors... L'or des deux se maintient
Plus de méthode et doute en la science qui cherche
Elle est calcul qui coûte à ces si sérieux derches
Si Son corps est bien or technique on la paie bien

Comme dans tant d'autres et dans notre pays
Ce sont bons apôtres qui l'ont toujours haï
Mais ils sont pires ici juste pour pouvoir servile
Qui est toujours assis sur les savoirs civils

Cyniques et religieux sont dans un doute faux
Et il n'y a aucun lieu où ils ne soient offices
De la domination ou du saint sacrifice
Vérités en action sont sous leur échafaud

Dans sa grande expansion ainsi de l'univers
Jusqu'au grand infini et même en son envers :
Au petit infini : limites débordées
Corps incalculables en son mouvement gardé !

La substance attribut divin a explosé
Et d'eux-mêmes imbus les cyniques crient au rien
Les religieux cherchent horloge du vrai bien
Et ces tristes derches catastrophe ont glosé

O Mathématiques célestes ouvrez voie !
Votre pensée pratique est leste en ouverture
Devant la fermeture et la grande imposture
Pour notre grand futur que les princes dévoient

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