Effondrement
Regardez comme ils courent
Écoutez comme ils crient
Quelque part on égorge
C’est sûr
Insupportable
Ce soir on ajoutera quelques suicides au désastre
Une étincelle
Tout pourrait s’embraser
Même la pierre craque
Les grands navires chavirent
Les capitaines se terrent
La valetaille se taille
Quelle affaire
Pour trois bouts de papier
Qui s’envolent en fumée
Les bourses ont perdu des couleurs
Et moi bien au chaud
Ta main sur mon cœur
Fait grimper la chaleur
Mes actions montent
Mes bourses sont à la hausse
De l’humain bien en chair
Voilà la seule valeur sûre
2016-02
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 24 April 2021