N’entends-tu pas chanter mon cœur ?
Qui ne se soumet point d’aucune contrainte !
Ni villanelle ni autre crainte
Seul son vibrato, pure candeur
Que va ou non relire ma plume
N’entends tu pas chanter mon cœur ?
La plume elle voit ton beau costume
Elle voudrait bien qu’on lui explique
Le rythme, la rime, la métrique
Chaussures cirées, pour le bitume
Des grands salons exotériques
Où le parfum conforme se hume…
Je n’ai pas le temps, car lui il chante
Son rythme Divin o, la douceur…
Celui qui chante, c’est mon cœur !
N’entends-tu pas chanter mon cœur ?
Cette escalade… d’une Vie, possible
Sur la Montagne Sacrée, visible
Juste à coté, là, de ton cœur…
Divine chanson, presque inaudible…
N’entends-tu pas chanter nos cœurs ?