Des radios des journaux et des écrans,
On sait chaque chose
Et tous ces soucis tendent les nerfs à cran
Par l’infinie prose
Des péchés salés de la terre et des gens
Sans peser la dose
De ce qu’on dit de l’argent et des agents
Sur lesquels on glose
Assez des pévés et vive le loto
Riant aux moroses
Ahuris du prix du café de l’auto
Du bouquet de roses
Qui s’offre à Julie ravie d’une photo
Le temps d’une pause
Assise sur la légendaire moto
Harley je suppose
Grondant à la ronde allons au restaurant
Troisgros oui je l’ose
Ronger son gigot et songer au torrent
Du val grandiose
Où l’eau ne se prend jamais même en courant
Oh qu’elle en impose
Bien que l’élément finira en mourant
En apothéose
Dans un verre à dents sur une tête à pou
Ou dans du glucose
Mais moi je n’ai que dans une poche un sou
Qui défend ma cause
Acheter la mort en lui faisant coucou
Viens signe une clause
Renonce à tes coups à tes mains sur mon cou
Le temps que j’éclose.