Allez, n’en fais pas trop,
Range tes larmes et sanglots,
Je les vois bien tes gros sabots,
Rigolo !
Mais oui, mais oui, je sais,
Tu es confus de tes excès,
Tu regrettes tant tes méfaits,
Mon pauvret !
Avec surtout des « je »,
Tu voudrais refaire les jeux,
Mais à ce jeu faut être deux,
Cafouilleux !
Tu râles, tu bougonnes,
Puis tu voudrais qu’elle pardonne,
Et qu’elle soit là quand tu sonnes.
Y’a maldonne !
Et tu prétends souffrir !
Et tu menaces de partir !
Et tu contestes l’avenir !
Vieux menhir !
Ne viens donc pas te plaindre,
T’invite pas chez moi pour geindre,
Tes maux et tes soucis dépeindre,
Gros cylindre !
Oui elle est mon amie,
Et oui je t’aime, toi aussi,
Eh oui ! je veux vous voir unis,
Abruti !
Revois ta vie !
Au sujet de Anny Martine-B.
A Propos
Bonjour à tous. Amoureuse de la langue française, que j’ai enseignée, des langues anciennes d’oïl et d’oc, de la nature et de la gent animalière, passionnée de poésie et d’art, de passé et d’histoire… je suis auteure de poèmes (ma poésie est multiple : paisible, émotionnelle, humoristique, témoignage…), et d’anthologies poétiques thématiques (commentées, et axées sur l’humain et le plaisir, non sur la technique et la rigueur) — tous ouvrages minutieusement illustrés (« Mes 100 Petits Poèmes », «Toutes sortes d'amour deviennent poésie », « Le poète et l'animal », « Poètes coquins », « Poèmes d'Amour des Troubadours et des Trouvères : Anthologie bilingue langue d'oc et langue d'oïl – français moderne », etc) —. Que vos lectures vous soient douces ! [mon site : https://www.anny-martine-b.net]
Poème publié et mis à jour le: 19 November 2019