dans le matin de
Ravello
entre deux soupirs
glisse la chair apaisée de la montagne
je cueille la lave du monde
dans le jour bleu de l'œil
s'édifie un temple
à l'or premier du soleil
fleurs lumineuses nées de ses rayons dans les antiques jardins en terrasses
le cœur tremblant de chacune garde en mémoire un visage
chanteras-tu la vie
sous la haute coupole blanche
diras-tu la voie qui mène au lieu précis de la fontaine où s'étanchent toutes les soifs
ciel et mer sont un seul regard
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012