Entends-tu les oiseaux échangeant leur air tôt ?
Jette ton pied à terre : chante
Et se mêleront les autos au concerto.
Eteins la radio pleine d’événements
En laissant sa langue méchante
Rouler autant mots, cris, fureurs que grondements.
Remercie l’Africain qui cueillit le café
Avec une grâce touchante
Pour donner à ta voix le son clair Dieu qu’a fait.
Bruisse ta maison du vent de la gaieté
Car ta joie de vivre l’enchante
Ainsi qu’un chat venu au carreau vous guetter.