L'arbre amoureux d'une servante
Chantait au passant ce refrain
Lierres calmez l'épouvante
De celle que voilà
Mes bras d'écorce mes bras d'oiseaux Étreignez l'air qu'elle respire
Ses deux jambes sont des ciseaux
Le vent s'y coupe
Dans la cuisine un navire
Entre le soir
Et c'est le soleil qui chavire
Sur sa peau
Les mains ronges les mains saignantes
Les mains de qui
Mains du soleil mains fainéantes
S'envoleront
Une force pousse vers l'eau
Les arbres
Elle a cueilli le mélilot
Jusqu'à mon ombre
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012