à
Paul
Mai s'enroule au ciel des fontaines
Fleur enfant des troubles sommets
Vaine allusion d'une lueur
Maison où temps et vent s'égrènent.
Mais je m'éprends de cette peine
L'heure la déchire à jamais
Et ne laisse de sa couleur
Même pas l'ombre souveraine.
Mes rois le fleuve jour nous traîne
Cœur et chair ah ! mes rois dormez
Prenne qui veut cette douleur
Méchante comme à perdre haleine.
Mai s'enroule au feu des fontaines
Maison où temps et vent s'égrènent
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012