Poèmes

CELLE QUI PENCHE

par Alain Minod

Poème daté de mars 1996
Repris ce 20-10-2020

CELLE QUI PENCHE

La fatigue installe le lié du temps
Elle psalmodie les langueurs
Et l'irréparable se prépare
Dans le prétexte
Des corps appesantis

Pourtant …
Noyé – évidé – l'être s'échappe
Aux nuées de l'innommé

Parle alors la force séparée
Comme la flèche échappée
D'un arc tendu
Trop longtemps retenu

Il n'est que de jauger
Les mystères du livre
Attachant la mémoire
En feuillets serrés

Repartir et refondre
La natif dans l'arrêt
Du temps
Dans le courage
De la décomposition

Brute : la pierre – Légère : la pierre
Ploient le mot à son infinie division :
Un parcours toujours possible

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