nous escaladons la colline
à mi-chemin nous pénétrons le nuage dont elle est couronnée respirons des lambeaux de brume
au seuil de la citadelle
chacun devient le spectre de lui-même
ceux qui nous accueillent voudraient se suffire d'une parole pure infinie dans son exil
les visages que nous regardons comme ceux qui nous regardent sont le miroir d'une espérance
les mots pensifs qui nous unissent évitent de parler retour à qui ne repartira jamais
et nous veillons parmi les limbes vigilants dans la nuit qui veille
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012