Poèmes

Caprices de la Parole

par Francis Ponge

Francis Ponge

Voici d'abord ce que j'eus soudain de noté : « Distraite et même trahie par mille envolées d'in-Bectes, chaque jeune fille mérite à peine un coup d'oeil, à
son con noir toujours par trop empiété.

N'importe quel jeune homme comme un arbre vêtu de rectangles de drap me semble beaucoup plus sympathique, parce qu'il ne songe qu'aux entrées dramatiques des souffles dans le jardin.
»

Ce n'était que l'expression d'une opinion, trop farouche.

Durant plusieurs mois ensuite je m'acharnai afin d'obenir à partir de cela une poésie qui surprenne sans doute d'abord le lecteur aussi vivement ou aigûment que la Note, mais
enfin surtout qui le convainque; qui se soutînt par tant de côtés que le lecteur critique enfin renonce, et admire. Serait-ce mieux? C'était difficile.

Enfin, par lassitude, distrait d'ailleurs par mille autres piqûres, injections de poésie, je ne m'en occupai plus, fort déprimé de n'avoir su en obtenir que ce qui suit
:



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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