Poèmes

Autour D'un Mirliton

par Stéphane Mallarmé

Tous de l'amitié.
Sans ça l'on
Ne saurait orner mon salon

J'ai, sur ce mirliton rêveur
Ma devise «
Evans for ever »

Augusta
Holmes m'accommode
Comme femme et même comme ode

Coppée, aussi je le reçois,
Reste l'honneur du vers
François

Sur
Pégase palefroi

Jean est muse et
Berthe,
Roy

Je ne connais rien de funeste
A nos vertus comme
Geneste

Madame
François, de son nom
Mina
A m'aimer un peu se détermina

Sans être femmiste ou damard
On en tiendrait pour
Hadamard

Dupray, jouvenceau ; qu'on nomme
Mal ici le vieux
Bonhomme

À nos « five »,
Hortense
Schneider Ôte sa pelisse d'eider

Quel chignon topaze ou saur
Subjugue à présent
Champsaur ?

Ta fontaine, Évian, pleure sur le gravier
Le pied évanoui de
Madame
Gravier

Comme un yacht princier
Marie
Magnier va sans avarie

Notre rire aux notes soumis
Fera de nous mille
Roumis

Je crois, sans qu'on m'en ait conté,
Plaire à
Rosine
Labonté

Le cœur me bat trop s'il est ausculté
Par
Fournier, flambeau de la
Faculté

À fleurir s'est, chez
Edmond, décidée
Une multiple et bizarre orchidée

Portalier un cœur ; mais de seins
Pas plus que tous les médecins

Je m'accoude dans le bain
Aimant entendre
Robin

Quelquefois je nomme
Adrien

Marx mon docteur, quand je n'ai rien

Reine pour la simple Élisa
Sa ferveur me fleurdelisa

Mon goût correct s'est gendarmé
Contre ces vers de
Mallarmé.



Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012

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