Poèmes

Au Bout de la Langue

par Abdelkader Guerine

Abdelkader Guerine

Les pas du corps en harmonie
Sur un chemin beau et banni,
Les mains des bras au loin tendues
Ne trouvent que vide à l'étendue.

Le bruit des vagues en mélodies entraîne ma barque au paradis, le chant des oies en symphonies vogue dans le ciel à l'infini, le silence doux de la pensée est une victoire récompensée.

L'écho d'un cri d'une vieille peine
Remplit les jours de la semaine,
L'entente des cœurs désemparés
Pour se quitter, pour s'égarer.

Le parfum fort du mois de mai qui s'évapore comme la fumée, la mosaïque des belles couleurs sur les traits fins de ma douleur, la grâce magique des fantaisies parmi les vers des poésies.

Une pensée noire ferme les yeux
Sur la blancheur des grands aveux,
Les mots d'aimer sont déclarés
Jusqu'au bonheur inespéré.

Le vent qui souffle de l'inconnu apporte la pluie dans son menu, la neige vêtue en blanc de fête caresse les plaies dessus les têtes, le gel qui brise les eaux en vrac fera du bruit autour du lac.

Les ponts dressés sur une foi
Légère qui pèse le moindre poids,
Ils dureront le temps d'un fils
L'instant d'un œil entre les cils.

La grande chaleur d'un soir d'été ou la brise draine l'odeur du thé, bientôt l'orage viendra la nuit pour servir l'arbre tari de fruits, bientôt l'horloge va s'arrêter au quai d'un rêve mal hérité.

Extrait de: 
La Rosée du Soleil, (2008, Dar El Gharb Editions)



Poème publié et mis à jour le: 25 May 2019

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