Ton odeur iodée me monte à la tête,
Tes ondulations incessantes m'entêtent,
Ton bruit tel une berceuse d'enfant,
Je quitte un instant l'espace temps,
Ton grain virevolte lentement,
Au gré des souffles et du vent,
Mes yeux sont rivés sur l'horizon,
Je te regarde, sans réelle raison.
Tu brilles de mille feux,
Ta beauté fait un heureux,
Chaque fois que je te vois,
Paisible puis tempête parfois.
Mon amour... l'Atlantique.