Je ne peux plus te porter
Tu glisses entre les doigts
Anguille tu te faufiles
Vers les grands fonds
De plus en plus ombre
Tu ressembles à ta mère
Sa fatigue sans raison
Son courage décourageant
A courir sur place
Tu hésites encore
Entre dormir et vivre
Mais trop souvent tu dors
Je te sonne le réveil
Je te secoue les cloches
Ô mon oursonne tu hibernes
Même au cœur de l'été
J'espère une vraie canicule
Un cataclysme de première
Pour te remettre sur pied
2017-10