Poèmes

Alors j’ai marché

par Marcel Faure

Alors j’ai marché
Bitume de la route
Cailloux des chemins
La gifle des éléments
Ma tête courants d’air
Dans la gloire des grands arbres
Et la rosée des prés
Dépouillé de mon enfance
J’étais nu
J’avais froid j’avais chaud
Chaque saison me savait gré
D’être son diapason
J’avais la nuit pour chemise

J’étais nu
Ils m’ont vu
J’ai dû courir
Mon corps griffé de ronces
Mon sang bouillant chaudron
J’avais le jour pour supplice
La lune trahissait mes nuits
Mon cœur tambourinait ses dernières émotions
Amour amour tu m’as ouvert ta porte
Ravale tes sanglots d’enfant
Le monde est beau
Dis-tu
Et les hommes miroirs
S’en iront
Le temps d’un baiser peut-être
Ou d’une vie.

2016-08

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