le soleil inaugure le rêve du jour
cela n'est pas ignoré
par l'insomnie des hommes
accrochés au balancier des astres leurs rêves dansent la mort
vers les plages de sable gris c'est un douloureux voyage dans le temps du monde
là-haut pas un nuage pour tatouer la peau du ciel
l'horizon fidèle à lui-même
offre un instant territoire à notre âme
dans l'attente de ce qui adviendra la vie sourit dans nos yeux
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012