J’entends dire souvent ah la vie ah la vie
On fait ce que l’on peut mais pas ce que l’on veut
Je vous dis mes amis succombez à l’envie
De laisser s’engouffrer le vent dans vos cheveux
Ne dites pas lundi est pire qu’un dimanche
Et ne pensez jamais aux dures fins de mois
Croquez de-là de-ci en retroussant la manche
Avec bel appétit l’infinie faim d’émois
Dansez avec la brise agitant le feuillage
Chantez avec l’eau sur les galets du ruisseau
Riez c’est vous dans la nacre du coquillage
Et rêvez à l’oiseau si beau dans l’arbrisseau.