Adieu à Sabine.
Sabine, tu étais douce, tendre et belle,
Au printemps de ta vie, et passionnée par elle,
Tu aimais la nature, les bois, les champignons,
L’automne était pour toi la plus jolie saison.
C’est pourtant à l’automne que tu nous as quittés,
Le vide que tu laisses, nul ne peut le combler,
Les mots sont inutiles devant cette évidence,
L’amour et l’amitié sont devenus souffrances.
Celles de ne plus entendre le son de ta voix,
Savoir que nous ne marcherons jamais plus avec toi,
Que ton regard si doux et brillant de la vie,
Ne croisera plus jamais celui de tes amis.
Qu’importe les jours et tout le temps qui passent,
Mémoires et souvenirs seront toujours vivaces,
L’on ne peut oublier et l’on n’oubliera pas,
Sabine, tout l’amour que nous avons pour toi.
Si le destin cruel, a décidé qu’un jour,
Tu partes allumer une étoile à ton tour,
Dans le bleu firmament, cette voûte céleste,
Plus forte que la mort, ta lumière nous reste.
Au sujet de Langlet serge
A Propos
Né en 1949, après la guerre, dans une famille qui en a subi les affres, cet artiste peintre, poète, sculpteur, photographe d’art, épicurien, est avant tout humaniste au plus profond de son cœur, depuis sa plus tendre enfance il porte comme une croix cet esprit créatif et sensible, il exprime dans ses créations, dans ses tableaux ou dans ses poèmes tout ce qui le touche ou le bouleverse.
Il porte son regard sur notre humanité, en constatant que partout sur la planète règne les ferments de notre destruction, la violence sous toutes ses formes, le rejet de l'autre, les différences abyssales entre richesse et pauvreté, des mains qui secourent et d'autres qui frappent, mais aussi la nature qui subit de l'homme des dommages permanents, une extinction de nombreuses espèces de la faune et de la flore qui mettent en périls la vie sur notre terre.
" Je ne dit pourtant que des mots, mais ils ont le mérite d'être, l'indifférence n'est pas mon lot, quand j'ouvre au matin ma fenêtre. "
Poème publié et mis à jour le: 05 May 2018