O
Mademoiselle
Sarah,
C'est à qui de nous deux sera
Le mieux encore épris de l'autre.
Hélas ! crois-je, c'est toujours moi
Que tracasse bien trop d'émoi.
Mais votre émoi ?
Quel est le vôtre ?
Je crains qu'il ne soit trop menu
Si je vois votre cœur à nu...
Heureusement c'est l'inconnu !
Et je veux que cette fleurette
Ne vous trouve point mal seulette,
Dussé-je y, moi, risquer ma tête.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012