Champsaur, n'êtes-vous pas, dites, de mon avis,
Et ne trouvez-vous pas ce monde bien immonde ?
Je crois qu'oui, n'en voulant pour preuve sans seconde
Que le poivre et le sel où vous tenez confits.
Pour nos esprits charmés à qui c'est tous profits.
Vos vers d'âpre ironie et l'amère faconde
De cette prose où sous l'allure franche et ronde
Si souvent un sarcasme exquis nous a ravis.
Et vous avez raison, poète que vous êtes !
Marinons nos chagrins et saurons ' nos dégoûts
Et servons-les bien froids ; c'est rendre coups pour coups
A l'étrange société qui de nos têtes
Voulut faire son jeu de massacre et son but...
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Petit bonhomme vit encore et lui dit :
Zut !
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012