Si c'est quelque chose certaine
Que l'ambre soit venu des pleurs,
Par qui les filles de
Climène
Firent connaître leurs douleurs,
Et que les perles soient encore
Des larmes que
verse l'Aurore;
ô que ces perles ordinaires
Et cet ambre dont tu te sers
Présagent de longues misères À ceux qui, vivants dans tes fers,
Avec leurs larmes se promettent
D'atteindre au bonheur qu'ils souhaitent.
Il ne faut donc pas que l'on pense
De t'aimer sans vivre en tourment,
Ni de souffrir en espérance
De trouver de l'allégement
Ou du repos en ses alarmes,
Puisque tu n'aimes que les larmes.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012