J'ai répondu de nouveau
à l'appel de la route
laissant ici les roses se flétrir
dans le vent et la froidure
les oubliant
alors qu'elles ont éclos dans mon sang
Les jours se dévident
La braise s'est éteinte
et n'est plus que cendres
Mon cœur s'est usé
de nostalgie
J'aspire à moi-même
et ne peux quitter ma place
L'hier et le lendemain
m'entraînent
L'aujourd'hui n'est que regret
Sans fin
Les larmes
sont le prix du départ
Le chant décline et meurt alors que le souvenir s'estompe dans le cœur
Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012