Arrivé la veille dans ce pays
Du Maghreb sortant d’un hôtel
sous un soleil implacable vers midi
à Tunis, il a flâné pour des hirondelles
admirer, jeunesse oblige quand au détour
d’une ruelle son sang n’a fait qu’un tour.
Sous son joli voile de soie légèrement doré,
Une aussi élégante que belle inconnue,
D’un pas alerte et assuré lors il l’a croisée,
Escarpait allègrement la paisible rue..
Par ses yeux de velours souriants, attiré
Comme le ferait un formidable aimant,
Son radieux sourire irrésistible, fasciné,
Aussi discret que charmant mais captivant,
Bien soignée sa superbe mèche de cheveux,
Tout la faisait sortir d’un conte merveilleux.
Son port de voile si raffiné, de quoi perdre la tête
Laissait paraître de très belles toilettes,
Un genou mignon, esquisse d’une grande beauté
D’un corps bien sculpté qui l’effet de foudre lui faisait.
En la suivant nonchalamment sans la quitter
En cette journée ensoleillée, elle a souri à l’étranger.
Quelle chance inespérée de l’avoir invité
Jusqu’à sa demeure de roses fleurie, si somptueuse!
Dans le hall sous l’étreinte de leurs corps assoiffés,
Se cherchaient des mains, leurs lèvres fiévreuses.
Leurs jambes engourdies, les cœurs au bord d’éclater,
Ils se sont tous les deux sur le premier divan affalés,
Aussi précieux et doux que l’était sa généreuse hôtesse,
Son joli voile faisant glisser, haletante sous ses caresses.
Dévoilant d’exquis trésors si surprenants
Faisant ses yeux de désir, écarquiller.
Sa courte et frêle robe, plaisir des yeux, exhibant
Superbes mi-bas fins et belles jambes satinées,
Un cœur mignon vaincu, la faisant vaciller.
Comblée de langoureux et si tendres baisers,
Elle était comme tétanisée, son désir le rendait fou,
Ne pouvant contenir les sublimes vagues de plaisirs
Qui rongeaient son corps chaud et doux
Au parfum exotique jusqu’à la faire souffrir.
Voulu par le hasard, un moment magique
Que cet amour si beau entre deux âmes inconnues,
réveillant deux cœurs pour entamer leur musique.
Hélas ce n’était qu’une sonate dans l’univers, perdue
Entre le rêve de sa première nuit et du soleil, le délire !
Par Belhamissi Sadek le 19.02.2017
Au sujet de Belhamissi Sadek
A Propos
né le 19 avril 1955 en Algérie à Mostaganem ancien normalien ancien directeur de collège d'enseignement secondaire ancien étudiant de la fac de sciences de Jussieu Paris V. De formation essentiellement française, tout jeune je me suis intéressé à la poésie, romantique et rêveur né dans les génes, influencé par le père un passionné de la culture française notamment le théâtre et la poésie. Influencé par les grands poètes français Lamartine, Rimbaud, Ronsard, Hugo, Prevert et de nombreux autres, nombre de mes poèmes trouvent naturellement leur inspiration chez la femme à qui j'ai consacré une cinquantaine de citations sur 200 l'accompagnant dans son combat qui ne fait que commencer contrairement à ce qui est prétendu (de toutes les inégalités sur cette terre, la plus remarquable est l'injustice trop souvent infligée par l'homme à la femme et ce depuis la nuit des temps). Intéressé par le devenir de l'humanité je me suis trouvé également une vocation de journaliste en publiant quotidiennement durant de longues années des articles sur l'ex Post.fr propriété du monde et des billets réguliers sur le point.fr ainsi que la Tribune de Genève. Pacifiste, épris de liberté, de justice et de tolérance, les peuples du monde étant tous bons par essence.
Poème publié et mis à jour le: 12 July 2017