Année après année
La vie s'essouffle
J'envoie des signaux de fumée
Les collines silencieuses
Taisent le temps
Tapi dans l'angle des saisons
Je me cache
J'ai perdu le goût des fraises
Mes dents ne mâchent que des mots
Tendres si possible
Mon grand jardin d'enfance
Effeuille ses dernières marguerites
Mes yeux pleurent
C'est la mer
Je plonge et m'indiffère
Avant n'a plus d'importance
Après pas beaucoup
Toute ma pulpe se concentre
Dans l'encre bleue de mon stylo
Je ferai un cadavre exquis
Ventre en l'air
Dans la vase des mots
2016-12
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 28 April 2021