Une vie entière passée en murmures en une infinité de légers soubresauts en peu de paroles en moindres gestes au milieu de hordes criardes et déchaînées
une vie repliée sur quelques visages aimés sur une paupière qui bat et se ferme à minuit comme une persienne de bois usée
une vie lente aux roues brisées.
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012