Partout aux vallons d’alentour
La chanson des merles résonne
Et mon cœur, de chagrins si lourd,
Jusqu’à l’aube songe, frissonne.
L’heure tourne; je veille, assis,
Longtemps sous la lune qui baigne
L’essaim secret de mes soucis
Et mainte blessure qui saigne.
Un violon dans les jardins
Vers moi laisse monter sa plainte.
Oh! quel flot de langueur soudain
De mon âme apaise la crainte!
Inconnu qui t’en vas jouant
Ces sons pleins d’étrange magie,
Où donc as-tu trouvé ce chant
Qui dit toute ma nostalgie?
Poème publié et mis à jour le: 02 April 2023