Toujours à faire la poussière
Est-ce toi dispersé
Des siècles et des siècles d'errances
Et finir là
Sur le meuble télé
Cette attirance magnétique
Qui bouffe les yeux et les corps
Pour deux sous d'abandon
Alors j'époussette
A la paille de fer
Et toi limon des temps
Dans le creux de ma pelle
Une fois encore
Je te donne aux vents
Pendant que sèche à l'étendage
Drap blanc
Mon suaire
Rassure-toi poussière
Réfugiée sous le bahut
Je t'ai vue
Mais je t'offre un répit
2016-10