L’après-midi convient fort bien pour ne rien faire
Se laisser flotter dans l’ombre paresseuse
De préférence sous un arbre
Château fort encerclé sous le poids de l’été
Lentilles de soleil entre les feuilles
Bras ouverts pour respirer la brise
On pourra résister jusqu’au crépuscule
Pour tendre son corps entre deux draps
Dans la cathédrale secrète du sommeil
Rien de l’éternité n’a été dit
Et pourtant …
Ni dieu ni ciel
Qu’un instant qui s’étire
A l’ombre d’un arbre
2016-08