Poèmes

Tumulte

par Pierre Reverdy

Pierre Reverdy

La foule descendait plus vite et en criant. Ils venaient tous du fond, de derrière les arbres, de derrière le bois du cadre, de la maison.

Chaque visage blanc avait un regard animé — et sur leurs traces les paroles plus lourdes s'effaçaient. Au bruit qui se fit dans le coin le plus sombre tout s'arrêta, tout
le monde s'arrêta, même celui dont les yeux étaient tournés vers la muraille. Et alors, à cause du vent, les fleurs de la tapisserie et des étoffes
remuèrent.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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