Pourquoi la route
Se reposer
Jeter l'ancre dans une crique tranquille
Les mots calmes
Sans crêtes
Juste le clapotis des jours
Abandonner l'impitoyable quête
Repousser la folie qui guette
Chuchotements d'alcôve
Murmures de frondaison
Petites musiques sereines
Beau temps chambre calme
Des miettes de soleil au travers des persiennes
Bien arrimée la goélette
Au loin
La vague bagarre sur la barre
Comme un appel
Comme une menace
L'attente bridée comme un ressort
Les feutres de la nuit broutant les résistances
Soudain des pas
Un livreur
Un paquet
Mes doigts fébriles
Tristan Tzara
L'homme approximatif
À l'abordage matelot à l'abordage
Toutes amarres brisées
J'embarque entre les pages.
2010-10