Poèmes

Trêve

par Marcel Faure

J'ai bercé la mort dans mes bras
La pauvre avait pris un coup d'antibiotique
Et ne s'en remettait pas
Sa faux émoussée par la médecine
Réclamait une lame neuve
Gardant la lame à l'œil,
On ne sait jamais
Je la déshabillais
Son voile noir ôté
Qu'elle était belle
Pâle et nacrée
Sans ses abîmes intimes
Puis je la recouvris d'un arc-en-ciel
Longtemps nous avons dansé
Rêvant d'éternité

2014-11

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