Ce piano qui t'emporte
Ce vieux chemin que tu suis
Et là-bas ce que tu trouveras
Et que toi seul verras
Cet homme qui t'émeut
Cet air que tu fredonnes
Cette plume dans un livre
Qui marque les ailes de tes rêves
Tout ne peut se comprendre
Cet ennui que tu aimes
Ta faiblesse pour le chocolat
Tes nostalgies d'étés
Qui rougissent tes joues
Cette main maladroite
À essuyer tes larmes
Et ce sourire aussi
Qui passe les saisons
D'autres bras d'autres mains
A caresser tes nuits
Comment le dirais-tu
À qui ne veut comprendre
La vie veut tout savoir
Qu'elle se débrouille seule
Garde encore tes secrets
J'inventerai le reste
Tout ne peut s'expliquer
2013-05
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 03 April 2021