Poèmes

Tous les matins

par Marcel Faure

Tous les matins
Derrière la porte ou la fenêtre
Dans le jardin
Quelque part éveillé
J’attends

La nuit s’en va à la dérive
Les remous de la brume
Une étoile perdue s’affiche au firmament
La houle des collines esquisse ses contours
J’attends

J’aiguise un rayon de soleil
Tout près
Un coq chante
L’aube s’amarre au bout du chemin

Demain
Je serai là
À la même heure plus ou moins
Les volets seront ouverts
J’attendrai.

2016-01

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