Poèmes

Thrène pour Louis Brauquier

par Gabriel Audisio

Gabriel Audisio

Au pied du lit

Quel souffle dérisoire
Pour imiter par appareil
Le respirant du temps passé

Quelles veines fallacieuses
Ecoulant un sang d'ailleurs
Dans un cœur sans destin !

De la survie au survivant
Du rescapé à l'englouti
Rien qui brise le flux
Rien pour naufrager la mémoire

Fraternité
La vécue jamais morte



Poème publié et mis à jour le: 29 August 2022

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