Tes yeux qui sombrent
Et moi
Où sont les nuages
Tu es dans un corridor sans fin
Je cours pour te rattraper
Ton dos s'éloigne
Te prendre dans mon filet solaire
Trop loin déjà
Et je cours, et je cours
Je cours à m'essouffler les mots
Ton ombre pâle
Démesurément fragile
À la volée
Claquement sec
Tu sais si bien fermer les portes
Quand tu as peur
Et moi
Dans les coulisses de tes angoisses
J'attends une éclaircie.
2013-05
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 03 April 2021