L'aile où je suis donnant juste sur une gare.
J'entends de nuit (mes nuits sont blanches) la bagarre
Des machines qu'on chauffe et des trains ajustés,
Et vraiment c'est des bruits de nids répercutés
A des deux de fonte et de verre et gras de houille.
Vous n'imaginez pas comme cela gazouille
Et comme l'on dirait des efforts d'oiselets
Vers des vols tout prochains à des deux violets "
Encore et que le point du jour éclaire à peine *.
Ô ces wagons qui vont dévaler dans la plaine !
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012