au cœur du souffle des arbres
je fais le rêve d'un monde
sans ciel ni terre
d'un monde monde.
Comme jouer à l'oiseau
est sans finalité...
je ne m'accroche qu'à mes songes
jamais désertés par les délices aérées des djinns
et ma sœur parmi les fucus
me susurre que la paix
est si exsangue que nos fœtus.
Extrait de:
2009, Oraisons vespérales, L'Harmattan Poème publié et mis à jour le: 16 September 2022