Lorsque je ne veux plus rien entendre
Tu me parles avec tes yeux
Avec ton sourire
Avec tes mains
Avec ta patience
Même lorsque tu tournes le dos
J’entends tout ce que tu ne dis pas
Dans la houle de tes cheveux
La grâce de ton cou
Et dans ton pull qui flotte
Trop large sur tes hanches
Tu es mon poème qui marche
Jusqu’au jardin où tu t’assois
Je crois que je vais rester sourd
Encore un peu
2016-07