L'éternel temps de degré en degré
Conduit les pas de nos promptes années,
Et à chaque âge a ses loix ordonnées
Pour s'y régler d'un ordre mesuré :
Ainsi
Macrin jeune et délibéré
Chante d'Amour les folastres menées :
En l'âge d'homme il chante les armées
Du grand
François des
Muses tant ploré :
Grave en vieillesse il chantoit du
Messie
Les faits, la mort, et la suyvante vie,
Quand au doux vent d'un si divin parler,
Qui ressentoit son immortel mérite,
Il a tracé la
Voye parmi l'air,
Qui dans les
Cieux a son ame conduite.
Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012