Poèmes

Super Flumina Babylonis

par Gabriel Matzneff

La neige, poudre blanche, a posé son voile

Sur le pâle visage enfantin de
Toto.

Pourquoi,
Seigneur, fait-il soudain si froid?

Quel est cet inexorable exil qu'on nomme la mort?

Aux rives des fleuves de
Babylone

Les harpes se sont tues.

Nos larmes coulent, silencieuses, et les mots

Que
Jésus, pensif, trace sur le sable, *

Disent notre misère et
Sa miséricorde.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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