La neige, poudre blanche, a posé son voile
Sur le pâle visage enfantin de
Toto.
Pourquoi,
Seigneur, fait-il soudain si froid?
Quel est cet inexorable exil qu'on nomme la mort?
Aux rives des fleuves de
Babylone
Les harpes se sont tues.
Nos larmes coulent, silencieuses, et les mots
Que
Jésus, pensif, trace sur le sable, *
Disent notre misère et
Sa miséricorde.
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012