Miradors
Caméras sentinelles
Qui surveille qui
Ma lampe à poète en poche
Je cherche l’ombre
Les infrarouges percent mes nerfs
Entre les chiens et les loups
Je cherche la sortie de secours
S’évader dans un cercueil
Allons donc
Ils sont plombés
Et les vis sécurisées
Et même au cimetière
Ils graffitent les tombes
Alors je sors
En pleine lumière
Sans gilet pare balles
Mon torse nu est le meilleur rempart
Contre la bêtise
Et mes mots boucliers
Imperturbables
Pour trouver du courage
Dans le bonheur convalescent
Je peux chanter ainsi pendant mille ans
Et survivre aux autodafés
2016-01
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 24 April 2021