Poèmes

Sonnet ivre

par Marcel Faure

Sur le portemanteau l’hiver a déposé le ciel
Les moutons sous le lit ont brisé leur cordage
Et l’armoire renvoie ses images de glace

Le jour a perdu le nom du saint
Il portait un miracle pour nos destins crédules
Quand passe un coup de vent à écrémer les têtes
Et le sort a jeté son dévolu sur moi

Me voilà prisonnier d’une muse incertaine
Robinson se dit-elle fièrement masculine
Ma cabine frissonne et moi je tremble avec
La réalité me regarde de travers

Au bout de quelques verres trois peut-être
J’étais sans Vendredi et du vomi partout
Ma belle Serpillière jouait à ramasse tout.

2016-02

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