Un vieux cahier d'écolier
j'y retourne
l'embrasse de temps à autre
y lis ma petite vie
Au début
mes lettres étaient penchées
puis vers la fin
elles se sont redressées
J'observe comment il a changé
et ses feuilles ont jauni
comment l'encre a maculé
mes nombreux dessins
sur lesquels je m'arrête longuement
pour distinguer parmi des cercles
entre ciel et eau
le rond d'un soleil
que j'avais dessiné
naissant à l'aube
grandissant
déclinant au couchant
puis un autre
Ce furent ainsi, entre ronds et rêve
les limites de mes illustres dessins
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012