Signes
La nuit suicidaire
Un crachin colle à la peau
Appels désespérés
Les nerfs grésillent
Passent des hommes en bottes noires
Et toi dans ta peur millénaire
Le sang fleurit la chair
Un cri de bête à l’agonie
La terre est brune
Le sillon rouge
Défilent des drapeaux des médailles
Carnaval macabre des chars
Et toi blotti dans la folie
Ton cri comme bête écorchée
Tes yeux rassemblent des étoiles
Et de vieilles reliques de bleu
Il faut partir
La frontière barbelée
Plutôt mourir ailleurs
Et ton bagage de terreur
Givre ton front
Je traverse la rue pour t’éviter
L’orage éclate
Et c’est l’enfer
2015-07