Ta lampe de bureau allume les étoiles
Tu installes tes mains dans la fraîcheur du blanc
Tes yeux pétillent
Tu attends le signal
La première lettre capitale grésille
Soulève un mot crépu comme un soleil ivre
Dégainant des forêts hantées de dictionnaires
Qui s’ouvrent sur des sens insensés
Tes doigts courent
Gazelles sur le clavier
Tu ne comprends pas toujours ce qui se dit
Cette complicité fleurie
Entre la poésie et tes doigts déchainés
L’écume de tes jours
L’océan de tes nuits
Et l’aube épanouie
2015-12
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 23 April 2021