Si loin de moi la vie, j'en ai perdu le fil .
Rasé de prêt faut-il s'accrocher au futile ?
Miroir aux alouettes, destin sans queue ni tête
Si loin de cette vie, faut-il que je m'apprête
A céder aux marchands et leurs babils stériles,
Leurs masques complaisants aux pâles sourires serviles ?
Si loin de moi ma vie, faut-il que je m'inquiète ...
Je doute et réfléchis, deuxième chance m'est faite,
Surtout ne rien gâcher, faire quelque chose d'utile
Peut-être, ou partir loin, en retrait dans l'exil .
Rien de sûr et sûr de rien, les questions se répètent,
Sur le rien ne regrette, les réponses sont muettes.