Seigneur, ayez pitié des hommes d'aujourd'hui.
Ils ont déplacé les frontières de l'esprit
Il y a beaucoup de poètes, en ce moment, à
Paris
Leur esprit est orné comme un arbre de
Noël.
L'âme de l'homme flotte comme du liège
l'âme de l'homme brille comme du sel.
Seigneur, ayez pitié des hommes d'aujourd'hui.
Le bruit des voix a remplacé le sens des mots.
Le samovar bout dans l'isba du moujik.
Les jeunes ne vivront plus selon les vieilles lois
Us peignent des formes neuves avec des couleurs fraîches
Ils étaient las d'attendre et si las d'espérer,
et de regarder la vie à travers un vitrail décoloré.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012