J'étais dans un aéroport
Comme ça
Pour voir
Je n'avais pas l'intention de partir
Je badais
Un portique
Des gens montraient leur squelette
C'est donc cela partir
S'humilier jusqu'aux os
Une façon de faire peau neuve
Me dit un quidam
Qui voulait partager son voyage
De portique en portique
Que restera-t-il de lui
Cherchant son paradis
Dehors la nuit tombe
Ce ciel assourdissant
Des étoiles clignotent
Disparaissent
À la poursuite d'un fuseau horaire
Le voyageur précède le soleil
Danses et colliers de fleurs
Patate douce ou pomme de terre
Codent les territoires
Les destinations s'exagèrent
À Saint-Exupéry
J'étais parti scanner mes rêves
Mais les gros papillons
Ne battent pas des ailes
Le vol de nuit a perdu son mystère
2017-02
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 29 April 2021